06 septembre 2010

Connaissez-vous la cuisine de Théophile Gautier ?

« Moi, le matin, ce qui m’éveille, c’est que je rêve que j’ai faim » Théophile Gautier.


Cet été, j'ai lu pour la première fois et avec bonheur, Mademoiselle de Maupin, de Théophile Gautier et j'avais noté cette phrase : "quelle cuisinière que mon imagination ! ".
En cette rentrée, Théophile Gautier croise de nouveau ma route, avec cet excellent ouvrage d'Alain Montandon ou l'on découvre un écrivain fantasque, gourmand, curieux de tout et ... quelques passionnantes recettes.

Mise en appétit, à la lecture de la quatrième de couverture.
Si l’on connaît Théophile Gautier grâce au Capitaine Fracasse, on oublie combien il promena sa gourmandise éclairée à travers l’Espagne, l’Allemagne, la Suisse, l’Angleterre, l’Italie, la Turquie, la Grèce, l’Algérie ou la Russie. Ce livre rend justice au goût du voyage cher au grand écrivain. Un voyage qui passe par l’assiette… Celui qui prônait pour régime bordeaux, gigot et haltères ne confiait-il pas aux Goncourt : « Moi, le matin, ce qui m’éveille, c’est que je rêve que j’ai faim » ?
Au gré des pages, Alain Montandon nous plonge dans les carnets gourmands de Théophile Gautier, nourris d’impressions et de recettes. Où il est question d’orgie, de soupe à la tortue, de côtelettes de tigre, de tomates « à se lécher les doigts jusqu’au coude » ou de jambon d’ours… Où l’on croise aussi des mets d’une vraie actualité, tel un succulent risotto au riz du Piémont, un blanc-manger ou des spumas de chocolat à Madrid.
Théophile Gautier rêvait d’être un oiseau. À travers cet ouvrage, on retrouve cette faculté de se transposer d’un battement d’ailes dans l’ailleurs. Elle doit beaucoup à l’imagination sans bornes de ce témoin voyageur qui passe allégrement du souvenir au fantasme.





La cuisine de Théophile Gautier, Alain Montandon, Editions Alternatives. En savoir plus et visionner le livre, ICI

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